La poésie intimiste d’Hélène Gimond chante les joies et les peines du foyer, les charmes de la campagne, la nostalgie du temps qui passe, et par-dessus tout l’amour de la vie. Écrite dès la prime jeunesse, elle garde
intacte, au fil des années, la fraîcheur d’un lyrisme tendre et lumineux. De nombreux prix ont déjà distingué ces poèmes.
L’Arbre
Avant qu’il n’allonge son ombre,
Nous étions tous à nous serrer
Autour de son feuillage sombre
Dès que venait l’été doré.Maintenant qu’il forme tonnelle,
Étirant son ombrage bleu,
Nous ne sommes, sous son ombrelle,
Rêvant d’hier, plus que nous deux.
Ce recueil, paru en avril 2012, est aujourd’hui épuisé.