Louise Roussier, arrivée à l’âge des souvenirs, égrène pour nous les jours d’une longue vie.
Louise, née en 1860 dans une famille de paysans ardéchois aisés, se rappelle une petite enfance ensoleillée.
Bonheur fugace.
En quelques années, les maladies détruisent les vignes et les vers à soie. Dans le village de Louise comme ailleurs, la misère devient le lot commun, aggravée chez elle par l’incurie du père.
Louise n’a pas quinze ans quand sa jeunesse lui est volée.
Plus de rêves, plus d’autre avenir que le labeur et la pauvreté. Pourtant, même privée de tout espoir, elle conserve intacts la fidélité à sa famille et à son village, la grâce de savourer la lumière ou la mélancolie des collines familières, l’art de sourire encore.
Le jour où Louise accepte enfin son destin, joies et peines ensemble, une forme d’apaisement lui est accordée. L’enfant meurtrie d’autrefois s’engage alors dans la quête incertaine de la sérénité.

Hélène Gimond enracine son roman, comme ses précédents ouvrages, dans la généalogie familiale, il y eut bien une aïeule portant le prénom de Louise, dont l’histoire a nourri son inspiration. Dans cette fresque qui ressuscite l’Ardèche entre 1860 et 1950, l’auteur nous offre le portrait sensible d’une femme très proche de nous par ses contradictions et son courage.

 

Préface de Pierre Vallier
Editions Dolmazon

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  • 224 pages
  • Date de publication : 24/03/2014
  • Éditeur : Dolmazon
  • ISBN : 9782911584510